Songe Vagabond

**Songe Vagabond** Messages : 17 Date d'inscription : 22/09/2011 Age : 27

SONGE VAGABOND

" Whatever people say I am, That's what i'm not ! "

première partie

fiche d'identité .

Nom complet : Songe Vagabond
Âge : 4 ans
Sexe : Masculin
Rang : Guerrier
Clan : Vent

deuxième partie

physiquement .

Description physique : Vagabond a une pelage mi-long, légérement tigré de lignes discontinues grises et beiges. Ses yeux ont la couleur topaze, et il a de grande moustaches, blanches, comme ses babines. A l'extréminté intérieur de ses yeux part une ligne d'un marron foncé qui descend jusqu'aux extrémintés de son museau rose, ce qui souligne la forme de son nez. Son pelage est dans les tons beige/café/brun, plutôt claire dans l'ensemble. Tout son ventre est café au lait. Il a des crocs, plus spécialement les canines éguisées, et ses griffes sont plutôt courtes. Il n'est pas spécialement grand, peut-être long.
Particularités : Vagabond a néanmoins des traces de sa chutte : des cicatrices, et un léger boitement qui ne se voit que si l'on est vraiment attentif
Liens sur PL : Aube Hivernale (Petite Aube)

troisième partie

caractère .

Caractère : Il est difficile de cerner le caractère de Songe Vagabond. Lunatique, tantôt de bonne humeur, tantôt de mauvaise, c'est quelqu'un qui a le sens des devoirs, de la responsabilité. Un personne plutôt calme, de réfléchit, mais qui s'énerve assez facilement et beaucoup, impatient. Il évite le plus possibles d'en venir aux mains -ou plutôt aux pattes (ohohohohohhohoh!) mais n'hésite pas à sortir les griffes et à les utiliser en cas de nécessité. Il est de nature jaloux et possessif mais ne le montre pas souvent. Il fait tout pour garder son cercle d'amis proches et veiller sur eux. Il est intelligent, et curieux, mais parfois un peu naïf. Malgré le fait qu'il soit social, il reste très discret et secret sur sa vie passé, il peut s'avérer tendre et gentil s'il le souhaite. Joueur et très charismatique, Vagabond relèvera tous les défis possibles, et si il a dans le but de vous faire craquer, il le fera. Bien sûr, comme tout le monde il a un côté vulnérable, mais il fait tout pour que personne ne le voie, ne supportant pas qu'on joue sur ses faiblesses. Assez lunatique, il a une humeur très changeante et fait de lui une personne très complexe : on ne saura jamais ce qu'il pense réellement ou ce qu'il ressent, classant ça comme une faiblesse. Il a un besoin permanent de contrôler ce qui l’entoure, de diriger tout et même presque tout le monde. Il essaie toujours de réfléchir avant d'agir, mais c'est quelqu'un de très impulsif, qui est poussé sous l’influence de ses émotions. Vagabond se font dans la masse et pourtant arrive à s'en distinguer. Il lui arrive d'être arrogant, prétencieux, et il est un fervant adepte du sarcasme. C'est une pile électrique, disons qu'il n'aime pas sur place sans rien faire. Il doit toujours bouger, s'occuper les mains. Il est très concentré sur son rôle de Guerrier. Il est un assez drôle de personnage. Faussement lunatique, il arrive à amadouer les gens comme bon lui semble. C'en est d'ailleurs son institution : Dissimuler sa véritable personnalité aux yeux des gens pour éviter toutes représailles funestes. Vagabond est donc un jeune félin particulièrement mystérieux et pourvu d'un charisme qui n'appartient qu'à lui seul. Ill n'en reste pas moins exécrable lorsque la colère s'empare de lui. Il est à la fois étrange et fragile, attachant et méprisant. Il lui arrive d'être trop sec, notamment lorsqu'il est de mauvaise humeur. Ses principals défauts sont : possessif, violent, naïf, complexe, têtu, jaloux, casse-cou, impulsif, lunatique, indéci. Qualités : à l'écoute, audacieux, travailleur, loyal, généreux, franc, imaginatif, rusé et malin, emphatique, observateur.
Histoire ~ Passé : Le vent qui caresse ton pelage, les miaulements aigus qui s'élèvent peu à peu, la lumière aveuglante. C'est le matin. Le matin de ma nouvelle vie, même si je ne le sais pas encore. La pouponnière dégage ce sentiment de chaleur et d'amour, un petit cocon fermé où Petite Aube et moi avions été cloîtrés jusqu'ici. C'est un grand jour pour nous deux. Nous l'attendions avec impatience, cette étape qui mèle confiance, liberté et premier pas dans les affaires importantes du Clan : nous partons à l'aventure. Ma mère, Plume d'Argent, est anxieuse. Elle n'aime pas l'idée de nous savoir sans surveillance. J'avais beau la rassurer, elle gardait ses babines pincées. Elle répétait qu'elle avait un mauvais présentiment. L'instinct maternelle ? Sans doûte ; après tout elle avait eu raison de s'inquiéter. Elle s'inquiétait autant pour Petite Aube que pour moi. Petite Aube avait rejoind notre famille depuis son plus jeune âge -à sa naissance, même- étant orpheline. Un soir, mon père, Griffes d'Acier, l'avait ramené, trempée jusqu'aux os, endormie dans les bras de Morphée et bercée par le ronronnement rauque du mâle, laissant deviner un attendrissement. Cette image trahissait un attachement déjà grand pour le Guerrier à la petite chatte, et m'avait en premier temps, déplut ; rendu amer, jaloux. Griffes d'Acier était un bon guerrier, un bon chasseur, mais un père maladroit, impulsif et impatient. J'ai pus observé son changement de comportement lorsque Petite Aube et son visage innocent, déjà abîmée par la vie nous a été confiée. Il était devenu plus attentif, plus démonstratif, moins dur -mais seulement avec elle. Petite Aube était devenue ma meilleure amie, ma protégée, ma confidente -mais par dessus tout ma demi-soeur. Malgré tout, j'étais encore sceptique devant le contraste de nos traitements. La veille de notre départ, j'étais allée voir Griffes d'Acier, et j'avais lâché d'un ton déterminé : Pourquoi es-tu si compréhensif avec elle ? Tu ne me fais aucun cadeau, à moi. Mon père avait laissé échapper un petit rire amusé, mais voyant mon air grave, il s'est ressaisit et m'avait répondu, on ne peut plus sérieux : Petite Aube a connut bien plus de malheur que toi et moi réunis, tu sais. Ta mère et moi devont lui facilité la suite, lui prouver qu'elle fait partie de la famille autant que toi. Elle est fragilisée, il faut la ménager. Tandis que toi, je sais que tu n'aurais aucun mal à te débrouiller avec ou sans nous, tu es fort, Crocs de Lait ; et je n'ai aucun doûte là-dessus. Tu pourrais partir maintenant, tu t'en sortirais tout aussi bien. J'avais eu brusquement honte, et toute jalousie c'était envolée envers Petite Aube. A cette époque, on m'appelait encore Crocs de Lait, un nom que je trouvais affreusement ridicul, affreusement enfantin . Et à ce moment-là, j'avais trouvé ridicul l'hypothèse de partir comme l'avait dit Griffes d'Acier. Ce qui nous amèna, justement, à ce matin-là. Aube me devançait. Aube riait joyeusement. Moi aussi. Nous étions enfants, la vie était prospère. Elle paraissait heureuse, alors cela suffisait à mon bonheur. La chatte se mouvait entre les hautes herbes, ondulait son corps comme une tigresse à l'affut. Je l'observais, moqueur et amusé. Nous étions en chasse. Du moins, nous essayions tant bien que mal... De vrais empôtés ! Petite Aube s'était exclamé pour me prévenir du mulot qui filait entre ses pattes. Aussitôt, je me suis mis à sa poursuite, sentant déjà mon instinct de chasseur se décupler. Je slalomais entre les plantes, grognait rageusement quand je devais redoublé d'effort pour ne pas perdre la trace du rongeur malin, et m'enfonçais un peu plus vite, un peu plus loin, le long de la pente. Au moment où je crus l'avoir attrapé, il s'échappa une nouvelle fois. Je pris aussitôt de la vitesse, mais tribuchais sur des pierres qui se dérobèrent une à une sous mes pattes. Perdant mon équilibre, roulant jusqu'en bas, je réussis à me remettre sur le ventre. dans une panique extrême, je me sentais attirer près du ravin, et planter mes griffes dans la terres, entre les pierres pour essayer de m'y raccrocher, grattant le sol de toutes mes forces. C'était trop tard, autant moi qu'elle le savions. J'aperçus une dernière son regard supliant, impuissant, aussi tétanisé que le mien, et le vide me happa. Ce fut la dernière image que j'eus de Petite Aube. Aucun rauquement ne s'échappa de ma gorge, ni de la sienne, tout resta silencieux, comme si rien ne c'était passé. Je sentais tout le contenu de mon ventre se soulevait tandis que je basculais dans le vide, une sensation terriblement désagréable, le vent sifflait à mes oreilles et mes pattes fouettaient le vide dans un mouvement d'impuissance. J'allais vomir. C'est la fin. Je vais mourir. C'est la fin. Mourir me faisait peur, mais ce qui me terrorisait le plus était de me dire : Je ne verrais plus ma famille. Je ne verrais plus Aube. On m'arrachait déjà aux miens. Je ne distinguais même plus le sommet de la falaise. Toute mon attention était posée sur ma face arrière, les muscles de mon dos contractés par la peur, près à recevoir le choc fatal, mon salut. Et c'est là, que la douleur la plus atroce, la plus fulgurante me frappa de plein fouet, fit rougir, découpa, embrasa toutes les parcelles de ma peau et me coupa le souffle. Sur le coup, j'ai perdu connaissance. Je me suis seulement dis : Aube... Aube, je t'aime. A mon réveille, avant même que mes paupières se soulèvent, je m'étouffais de douleur. Mes cris résonnaient, s'élevaient à travers toute la forêt et glaçaient le sang de tous les animaux qui y vivaient. Des oiseaux s'envolèrent, effrayés. Je sanglotais, tremblais, meurtri. Le goût de sel et de rouille remplissait ma bouche et le sang me bouchait la trachée, descendait peu à peu jusqu'à mes poumons et me les comprimer. Je m'étouffais, et crachais le liquide bordeau qui gouttait sur les moustaches, sur mon pelage tigré. J'étais trempé, je frémissais, couché sur la berge, au bord de la rivière. Je n'osais même pas lever la tête de peur de tomber en morceau. Combien de temps étais-je resté ici ? Etait-ce cela, l'Enfer ? Ou même le Paradis ? Non, j'étais bel et bien vivant. C'était un miracle. Mes fractures devaient être nombreuses. A peine ai-je trembloté que la douleur a augmenté. Les larmes ont coulé un peu plus sur les joues, et j'ai à nouveau craché une boule de sang. - Alors petit ga ? On a fait une mauvaise chutte ? Sous la surprise, je me suis un peu plus agité, comme pour fuir, mais je suis resté plaquer au sol par quelque chose, à la fois avec douceur mais fermeté. J'ai laissé échapper un nouveau gémissement et les larmes ont à nouveau innondées mes yeux. - Du calme, du calme ! a rugit à la voix. Faut pas que tu remues dans ton état. Ma respiration saccadée était tellement élevée que je n'arrivais pas à dicerner de quel côté était mon interlocuteur. La patte qui me maintenait immobile appuya un peu moins, et finit par disparaître prudemment, comme si elle craignait que je me remette à bouger. - Ne gesticule pas, andouille ! T'as voulu en finir ou quoi ? Si c'est le cas, tu t'es sacrément raté ! Mes yeux cherchaient désespéremment l'auteur de ses paroles. Je serais la mâchoire. Il s'agissait d'un mâle, vus l'intonnation. Du moins, je le supposais, étant incapable de le vérifier à l'aide de mon odorat qui ne pouvait détecter que l'odeur âcre du sang. Je perçus un raclement sur le sol. Il bougeait. Je tendais l'oreille, et m'agitais plus lentement cette fois, tentant de soulever ma tête. - Ne fais pas l'idiot, soupira-t-il. La voix se déplaçait. Je ne vais pas te faire de mal. C'est là que je le vis. Un mâle, effectivement. Je n'aurais sus dire s'il avait mon âge où était un peu plus vieux que moi. Assit devant moi, maintenant, il me regardait. J'étais incapable d'arrêter de pleurer. Ma gorge serrée, quelques gémissements parvenaient à s'en échapper. Le visage de mon compagnon se tordit l'espace d'un instant, et parut souffrir rien qu'à imaginer ma douleur. - T'en fais pas bonhomme, je suis là. Je déglutis avec difficulté, et fermais mes yeux. - Tu peux parler ? Je n'en étais même pas sur. Un haut-le-coeur me souleva l'estomac, et ma tête bascula en avant tandis que je recrachais un mélange de bile et de sang. Il prit ça pour un "non". Il grimaça d'horreur, détourna la tête et déclara. - Je n'étais même pas certain que tu survivrais. Ça fait un bon bout de temps que tu es ici. J'ouvris enfin les yeux. - Le plus gros est passé. Va falloir se battre maintenant. Je n'étais même pas certain de pouvoir respirer convenablement, alors survivre me paraissait un rêve hors d'atteinte. Chaque inspiration me brûlait la cage thoracique, et provoquait un résonnement rauque et plaintif. -J'ai... j'ai pas voulus me foutre en l'air. réussis-je enfin à murmurer d'une voix faible. - Pardon ? - Vous... vous avez dit que je voulais en finir. C'est pas le cas. Il écarquilla les yeux, puis sourit l'instant d'après. - Tant mieux, alors. Tu as beaucoup de chance, tu sais. Survivre à une chutte comme ça. Tous les deux savions que j'étais loin d'être sortit d'affaire. Mais l'espoir, ça fait du bien. C'est là que j'en pris vraiment conscience. C'était un miracle. Un vrai miracle que je ne sois pas mort sur le coup. Le chat m'expliqua qu'il m'avait repêché à l'eau, un peu plus haut sur les hauteurs. Que je ne respirais plus. Et que mon coeur, lui aussi, était éteint. Il avait pensé que c'était peine perdu. Au moment où il décidait de reprendre la route, j'avais toussoté, puis j'avais sombré à nouveau. Il s'était penché sur moi et avait senti la secousse de l'organe qui frappe, de l'organe qui se démenne pour que la vie soit encore en moi. Pendant deux joues, ou peut-être même trois, il a pensé mes blessures comme il le pouvait, à l'aide d'herbes médicinales. Il me répétait continuellement que je pourrais me vanter d'être déjà mort une fois en riant, que j'étais un miracle. Qui, là haut, avait eu pitié de moi ? me demandais-je. On m'avait donné une deuxième chance. Un occasion de vivre à nouveau, de fouetter l'air de ma queue, de gambader encore pendant de longues années. Et je ne voulais pas la gâcher. Je rêvais d'un nouveau départ, d'une nouvelle vie, d'un tout nouveau moi. De profiter de cette chance à fond. Tout changer, tout sans exception. Mais pas de retourner dans la pouponnière à regarder les mouches voler, d'être simplement "Crocs de lait", celui à l'existence toute tracée. C'est pourquoi, lorsqu'il me demanda qui il devait prévenir, que je répondis brusquement : Personne. Je suis seul. Non, personne. Mon clan, ma famille, mes parents, et Petite Aube me croyait mort depuis plus d'une semaine -temps qu'il me fallut pour m'exprimer convenablement. J'avais choisis une tout autre existence. Je m'étais appelé Songe Vagabond. Parce que, selon moi, ma renaissance était un rêve inespéré. Et Vagabond, parce que je ne songeais pas à rester bien sagement en place. Je voulais faire des choses. De grandes choses ! Petite Aube me manquait affreusement. Cette douleur là, psychologique, était presque supérieur à celle qui me faisait geindre, pleurer, hurler continuellement. Des fois, j'avais eu envie de la rejoindre, de lui hurler qu'il n'y avait qu'elle que j'aimais. Mais je ne l'ai jamais fait. J'étais mort pour elle. Comme pour tout le monde. Et je ne réussis à marcher sans m'écraser au sol que six mois après ma chutte. Il me fallut des années pour que le boitement se fasse presque invisible. Mais les cicatrices, elles, bien que mon pelage est repoussé, sont restées bien visibles. Le mâle qui s'était occupé de moi était un des membres du clan du Vent. Il me prit sous son aile comme son propre fils, et me conduit à eux. Je ne connus pas l'Exil. Car ce n'est qu'après ma rétabilisation entière que nous avons regagner le camp du vent, des années après. Voilà comment je suis devenue Songe Vagabond. L'immortel, comme s'amusait à m'appeler mon tuteur. Guerrier du clan du Vent, macabée du clan de la Lune. Mon ancien clan, mon ancienne vie, rayée, comme Petite Aube.
Ambitions : Prendre un nouveau départ, mener une nouvelle vie ; servir et protéger son clan.
Phobies : Il a le vertige depuis son accident.

quatrième partie

Toi-même (: .

PUF : Eclat de Soleil
Comment as-tu connu le forum : Par sa fondatrice
Ton impression dessus : Du beau boulot, très agréable à regarder et un concept attirant !
Activité moyenne : 8/10
Lecture du règlement : Bien entendu
Preuves de cette lecture : patate de terre (.........?)
Autre : Vive Perhört Lawdust <3